Le point de départ de cette série est une étude de graphisme au crayon très gras 6B. En frottant, le dessinateur obtient une texture dense qui s'accompagne d'autres motifs, textures, graphismes. Des lignes colorées au crayon de couleur figurent notamment des champs, des espaces.

Les structures m’ont toujours attiré ; leur représentation en blanc les fait ressortir sur le fond et dynamise la composition, contraste avec les formes souples colorées. Malgré l’absence de perspective, on distingue un paysage imaginaire avec des masses abstraites semblables à des nuages. Les structures blanches filigranes signalent la trace humaine. Par son opacité, la gouache accentue les volumes et leur donne corps, ce que n’aurait pas pu faire le pastel ou l’aquarelle que je pratique plus spontanément. La gouache bouscule mes habitudes d’artiste et c’est tant mieux !

A l’origine, il y a un dessin automatique aux crayons de couleurs : une sorte de nuage que l'artiste a appelé « nébuleuse » car il associe une multitude de graphismes et de textures. Il a ensuite développé ce thème en y ajoutant des éléments comme une échelle, le contour d’un bateau… Au fil de l’inspiration, différentes formations voient le jour : une montagne, un navire, un tripode, etc. La présence de mires donne un appui au regard, l’ancre et structure la surface. Les œuvres de l’artiste mexicain Gabriel Orozco ont à cet égard inspiré l'artiste. Il se sert de ces mires comme autant de repères dans ses compositions « aquatiques » – le dessin automatique qu'il pratique volontiers entraînant facilement dans une certaine désorientation.

il s'agit là d'une série de gouaches sur fond uniforme (gesso + acrylique de couleur). la composition est d'abord esquissée au crayon, puis viennent s'ajouter des aplats de couleurs et des graphismes qui se développent de manière automatique.

L'artiste a été inspiré par un papier gris (250 g/m²) de format A3 pour faire ressortir son dessin à la craie blanche. Il a également joué avec différentes techniques comme le pochoir, l’étalage de poudre blanche, le collage de papier calque ou de poudre noire de fusain. Le résultat est une série de dessins libres expressifs et contrastés autour de différents thèmes : l’habitat, le corps, les figures biologiques ou encore les paysages imaginaires, sans oublier une sorte de baignoire fleurie ou des animaux monstrueux.

dans cette série d'oeuvres, l'artiste expérimente formes et structures dans un environnement dépouillé. lignes, aplats, trames, pointillés se disputent la surface. le fond blanc est quasi omniprésent, à l'exception de quelques dessins sur fond gris.

l'artiste a réalisé cette série lors d'un séjour à Hambourg. il s'essaye à la figuration, notamment d'animaux et expérimente la création de scènes, à la manière de Francis Bacon pour asseoir ses figures.

il s'agit ici de mes dessins en grand format

peintures acrylique 50x65 cm sur papier ou papier préparé